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l’EPADESA

L’EPADESA (établissement public d’aménagement de la défense seine Arche), est un organisme né de la fusion de l’EPAD (opération d’intérêt national de la Défense) et de l’EPASA (opération d’intérêt national de Seine Arche). Ainsi, à compter du 2 Juillet 2010, l’EPADESA a pour but de « répondre aux enjeux métropolitains de ce territoire (la Défense Grande arche) dans un projet durable ».
Regroupant 25 000 habitants ainsi que les plus grandes entreprises mondiales, ses projets s’inscrivent donc dans la lignée du Gand Paris. Il s’agit d’une véritable stratégie territoriale dont l’idée est de « sublimer les disparités territoriales en faisant émerger un projet fédérateur ». Grandes infrastructures ferroviaires de premier plan, raccords aux aéroports Roissy Charles de Gaulle et Orly, plan de développement de la vallée de la Seine sont parties intégrantes de ce territoire.

Pour se faire, le Plan renouveau est mis en place. Les principaux axes d’étude sont la créativité architecturale et le développement durable (dans la lignée du protocole de Kyoto). Ainsi, 7 objectifs sont identifiés :

• La rénovation des tours obsolètes
• 300 000 m2 de bureaux et 100 000 m2 de logements
• la modernisation et le renforcement des transports communs
• le réaménagement des accès et des circulations
• la création et la requalification des places publiques
• une politique d’animation culturelle et commerciale
• la sécurité et la continuité des activités

Le mot d’ordre de l’EPADESA est de « réconcilier l’urbain et l’humain » afin de donner une qualité de vie à la Défense, Courbevoie, Nanterre et Puteaux en gommant l’isolationnisme de l’urbanisme de dalle.

Au regard de ce vaste territoire de 564 hectares, une multitude de projet ont vu le jour ou sont alors en train de prendre place dans les débats de l’organisme. A cette quantité marquante de projets s’associe par ailleurs une diversité quant aux agences qui y travaillent. Regroupant à la fois certaines équipes retenues pour le concours du Grand Paris et d’autres agences jusque-là moins connues du public.
Chacun examine une des facettes de ce projet de grand envergure : renouvellement urbain, le développement économique et social… Nous procèderons donc un listing scolaire du chacun d’entre eux pour comprendre l’échelle et les enjeux de leurs interactions.

Ils sont répertoriés par zone : l’une correspondant à la Défense et l’autre à l’axe Seine / Arche.
En ce qui concerne la Défense, il s’agit d’un projet d’aménagement « pensé pour le XXIème siècle » dont l’audace architecturale permettrait d’élever la Défense au rôle de « Cluster in the city ».
La Seine arche, quant-à-elle, regroupe des projets pour une ville qui serait encore plus intégrée. Le territoire de travail s’étend de la Grand Arche à La Défense, ce qui correspond au territoire parcouru en souterrain par l’A14 et son échangeur avec l’A86. Il regroupe donc les ZAC Rouget de l’Isle et les 2 ZAD (zone d’aménagement différé) de Groues et Bords de Seine, qui forme « l’épine dorsale de Nanterre à laquelle sont reliés l’ensemble des quartiers. Le fil directeur du projet de la Seine Arche s’étend alors sur 3.2 km comportant de nouvelles terrasses, des bureaux, des équipements, des cœurs de quartier, une gare multimodale Nanterre-Université et un éco-quartier ; ceci dans le but de relier les territoires à proximité immédiate de La Défense.

L’échangeur A14 : A86
Aujourd’hui Les fonctionnalités de l’échangeur sont encore inachevées : les bretelles B5 et B6 sont en surface et doivent être achevées. De plus, la couverture complète est remise en question par des contraintes budgétaires et notamment par des exigences croissantes en termes de sécurité.
Le scénario imaginé par l’quipe Dusapin Leclerc et Egco / Mutations / Atelier du paysage est la mise en œuvre d’un « élément exceptionnel » susceptible de promouvoir et de générer l’attractivité du site et des projets alentours (Rouget de l’isle, Hoche, Papeteries).
Egalement, une collaboration entre Universciences et l’EPADESA est en marche pour la réalisation d’une cité des énergies (espace pédagogique, culturel, formation au développement durable…) et d’une zone d’éco-activités (cette dernière confiée au bureau d’étude A3P).

CNIT
C’est une voûte de 250 de portée, œuvre de l’architecte Jean de Mailly, première réalisation de La défense en 1958. Au départ il s’agissait d’un hall d’exposition visant à remplacer le Grand Palais, aujourd’hui c’est un espace d’activités tertiaires. Depuis 2009 se bâtiment est emprunt d’une reconversion immobilière de 100 000m2 (regroupant des bureux, des commerces, des congrès, des exposition et même un hôtel 4 étoiles) pris en charge par l’agence Brullman Crochon et associés.

Le parc du Chemin de l’Isle
Le parc du Chemin de l’Île (14.5 hectares) s’étend sur un site exceptionnel au croisement de l’axe historique et de la Seine, face à l’Île Fleurie. Il compose avec les contraintes du site, marqué par l’émergence de l’A14, le viaduc du RER A et des implantations industrielles.
Côté fleuve, le parc redonne toute sa place à la Seine qui le borde. Il constitue l’un des maillons de la promenade en berges de Seine en cours d’aménagement par le Conseil général des Hauts-de-Seine, qui reliera sur 11 kilomètres Rueil-Malmaison au parc des Chanteraines de Gennevilliers.
Côté ville, le long de l’avenue Hoche et se prolongeant au sud, en direction du quartier Rouget de Lisle, une grande allée fait la transition entre la ville et le parc, et accueille des activités de proximité : aire de boules, jeux pour les tout-petits, etc…
Hautement symbolique, ce parc synthétise à son échelle l’ambition du projet d’aménagement : améliorer le cadre de vie des nanterriens, devenir un lieu de fréquentation à l’échelle métropolitaine et être un exemple en matière de développement durable.
(Concepteur du parc : Guillaume Geoffroy-Dechaume (Acanthe) et Gilles Clément, Architecte : Chemetov, Concepteur des bassins et des berges : Site et Concept / Ecologue : Cepage, BET hydraulique : SOGREAH, Concepteur des jeux d’enfants : Isabelle Devin)

Eco-quartier Hoche
Situé dans le quartier de chemin de l’Isle, sur un territoire de 4 hectares, 640 logements verront le jour à l’aube 2013. Fin 2011 est déjà prévue la livraison des premiers logements par l’agence Gauthier et Conquet / Arcadis et de l’Atelier LD. Ces derniers prendront également en charge les aménagements publics de l’éco-quartier, dont une chaufferie bi-énergie bois et gaz, la reconstruction d’une chapelle, un centre social et 1000 m2 de commerces.
Toutes ces interventions se situent sur le nouveau tronçon de l’avenue de la Commune de Paris qui sera plantée et accompagnée de pistes cyclables ; ainsi que d’un terre-plein central transformé en parc urbain, nouveau carrefour à l’entrée de l’éco-quartier (au niveau du pont Hoche), reliant alors le quartier du Chemin de l’isle et l’avenue de la république). Enfin, la couverture de la cour anglaise est envisagée par la mise en place d’un ventilation et d’une sortie de secours des bretelles B1 et B6 (au niveau de la placette Hoche, intégrée dans un jardin et coiffée d’une couverture végétale).

Les Groues
Les Groues sont un territoire de plus de 76 ha, situé à Nanterre au nord des terrasses, à la limite de Courbevoie et de la Garenne-Colombes. Le site majoritairement ferroviaire, pour 47 ha, accueille également un tissu diffus d’entreprises de production et tertiaire. Aujourd’hui lourdement enclavé par des voies ferrées, le quartier va profondément changer de physionomie avec notamment le prolongement du RER E et la transformation de l’actuelle gare de triage en gare de voyageurs.
L’Epadesa a conduit des études préalables, sous forme d’un plan guide. Le but de cette démarche, menée avec l’urbaniste Patrick Chavannes, était de fixer les grands principes et invariants des développements urbains futurs. Les axes de cette réflexion urbaine ont porté jusqu’à présent sur l’insertion des nouveaux transports en commun au cœur du quartier, le désenclavement vers les Terrasses de Nanterre, la place du logement dans le futur quartier, la trame viaire et la trame des espaces publics.

Bords de Seine
C’est un territoire comptant 20 hectares, situé a proximité du parc du Chemin de l’Isle, qui fait l’objet de l’aménagement du secteur des papeteries (mené par l’agence Dusapin – Leclercq et de la restructuration de l’échangeur entre l’A14 et l’A86 par l’agence Egco / mutations / Atelier du paysage.

Le Faisceau, axe de reconquête urbaine de La défense à la seine
Le Faisceau est une frange urbaine stratégique du projet de La Défense Seine Arche. Il concerne une friche ferroviaire d’une centaine d’hectares, doublée par l’axe routier de la RD 914, qui créent aujourd’hui une frontière dans le paysage de Nanterre et une limite peu perméable pour le quartier d’affaires et les quartiers riverains.
Lancées par l’Epasa, les études de définition du Faisceau partent de la volonté de comprendre le territoire impacté par ces deux infrastructures, voies ferrées et RD 914. Elles se placent en résonance des projets de transport annoncés au printemps 2009 : Eole, réseau en Rocade Automatique, ligne nouvelle Paris Normandie, qui tous trouvent leur place dans le Faisceau.
L’Epasa a désigné en 2009 trois groupements de réflexion, chargé des études de définition du Faisceau : Obras, KCAP International, Alexandre Chemetoff & associés
A l’issue d’une première phase de réflexion ayant généré des approches urbaines très différenciées, une nouvelle phase d’échange va être engagée, visant à déterminer les solutions à retenir pour le Faisceau et la suite opérationnelle à mettre en œuvre.

Gare multimodale
Demeurée dans un état provisoire depuis les années 70, la gare Nanterre-Université a amorcé en 2006 une véritable mutation. Associant tous les modes de déplacement, train, RER, bus, vélo et, à terme, tramway avec le prolongement de la ligne T1, le nouveau pôle multimodal Nanterre-Université offrira à l’horizon 2015 une gare entièrement neuve.
Les liaisons entre les différents quartiers ont aussi été prises en compte : la gare sera reliée au reste de l’espace urbain par un long parvis. Il fera le trait d’union entre l’Université Paris- Ouest-Nanterre La Défense et les quartiers environnants.
Première réalisation clé du projet de gare multimodale, la réalisation d’un nouveau parvis est actuellement en cours.
L’axe stratégique nord-sud fait l’objet d’une attention particulière avec le prolongement du tramway T2 au nord jusqu’au Pont de Bezons, traversant les villes de Courbevoie et Colombes et le raccordement de la ligne T1 à la gare multimodale. La ligne SNCF reliant la gare Saint Lazare en 9 minutes fait l’objet d’une modernisation avec une meilleure signalisation et une information des usagers. Rebaptisée « La Défense Paris Express », elle est une alternative importante en cas de congestion du RER A, avec environ 100 trains directs par jour.

Sur le plan des liaisons interurbaines avec la Normandie, est aussi envisagée au une gare TGV sera construite à Seine Arche. Cette gare est appelé à devenir le grand « hub » ferroviaire pour l’ensemble de l’ouest métropolitain en permettant l’interconnexion avec les autres lignes à grande vitesse, notamment le nord et l’est, permettant d’envisager des relations internationales directes depuis La Défense Seine Arche (Londres, Bruxelles, Amsterdam, Cologne,…).
De plus, le prolongement du RER E (Eole) de Haussmann-Saint Lazare, actuel terminus de la ligne, à Mantes la Jolie via La Défense permettra de décharger d’au moins 15% le trafic du RER A. Ce projet prévoit la création d’un tunnel d’environ 8 kilomètres jusqu’à Nanterre où la voie nouvelle sera raccordée à la ligne Saint-Lazare – Mantes-la-Jolie. Ce prolongement, outre une nouvelle desserte du territoire de La Défense Seine Arche, sera l’occasion de développer les liaisons vers l’Est parisien d’une part, et d’autre part le bassin de la Seine en aval, appelé à jouer un rôle clé dans le cadre du développement du Grand Paris.
Trois nouvelles gares seront créées : une gare à Porte Maillot, une gare à La Défense Grande-Arche sous le CNITet la troisième le long du Faisceau aux Groues dont elle constituera une clé d’aménagement.

Boulevard circulaire, le boulevard Circulaire, un périphérique transformé en boulevard urbain
Mis en service dans les années 1970, le boulevard Circulaire a été conçu dans une double logique d’axe de transit et de boucle de desserte et de livraison pour le quartier d’affaires. L’ouverture de l’A14 et de l’échangeur A14/A86 à la fin des années 1990 l’a soulagé d’une grande partie du trafic de transit. Le boulevard Circulaire est donc devenu principalement un axe de desserte du quartier d’affaires et des quartiers voisins de Puteaux et Courbevoie.
Or, sa configuration initiale ne lui permettait pas de répondre de façon satisfaisante à cette mission en raison : des effets de coupure engendrés entre La Défense et les quartiers alentours, du manque de lisibilité des itinéraires et de la difficulté de repérage pour les usagers, des nuisances induites par une telle infrastructure en milieu urbain dense, de l’impossibilité pour les piétons et vélos de suivre l’itinéraire du boulevard Circulaire, les traversées piétonnes n’étant pratiquement possibles que par des passerelles ou des souterrains.
L’Epadesa a donc engagé un vaste projet de réaménagement du boulevard Circulaire dans le but de requalifier cette infrastructure, source de nuisances pour les riverains et les usagers de La Défense. Ce projet a aussi pour objectif d’améliorer les liaisons entre Courbevoie, Nanterre, Puteaux et La Défense.
Faire du boulevard Circulaire de La Défense, un boulevard plus urbain et plus humain, telle est l’ambition du projet. Cette grande opération de réaménagement du boulevard Circulaire et de ses abords figure parmi les points forts du Plan de Renouveau de La Défense et de sa politique de développement durable.
(Equipe Catro – Denissof)

cartographie EPADESA

les projets de l’EPADESA